à plus tard

le mal dont je souffre

te fait souffrir aussi…

nous dérivons

éclaboussés d’erreurs

de craintes

d’orgasmes d’ailleurs

nous languissons

de nos amours égarés

d’étreintes

à ranimer

pour que le jour des jours

après la nuit des nuits

assouvis désoiffés

on s’aime à l’infini

histoire de cheveux

commençait la vie …bébé on ramenait les cheveux au-dessus de la tête dans le plus artistique point d’interrogation…..puis il y eut les anglaises…ces tortillons de papillotes sur baguettes de tambour qui bouclaient les visages à la shirley temple…et cette fin de rêve de ma mère voulant pour ses filles la une de paris match..par emile le coiffeur de mon père qui ne savait se servir que du rasoir effilé et de la tondeuse..mes cheveux châtains pisseux ont souvent égaré la barrette ornée de noeuds assortis à mes vêtements…blancs ou marine ou gris étaient l’été ou l’hiver…qui les maintenaient comme comme des piquets ..il fallait montrer mon beau visage et pas ces franges que je ramenais devant mes yeux..

et l’année du brevet où j’avais fanfaronné – passer le certificat d’études pour avoir un solex que j’ai eu.-…. la veille j’avais mis des mèches blondes avec de l’eau oxygénée (j’avais lu que ça se faisait à hollywood..) avec conscience la langue pendante je suppose …et mon père qui déboule dans la salle de bain…pas utile ni le mensonge ni le dessin…il vida la bouteille sur ma tête..maintenant tu as la couleur de l’épouvantail du jardin de jules..et interdit d’y toucher..;…j’avais la moitié de la tête jaune pisseux..des lueurs oranges s’y mêlaient.. et l’odeur…horrible l’odeur..ça sentait les lavoirs buant de l’hôtel de la cité quand on prenait la petite rue pour rejoindre la caponnière…au brevet..me voir comme ça n’étonna personne..j’en faisais tellement..mais malgré l’envie d’échouage qui me taraudait j’ai tenu..sous les regards en-dessous et narquois..avec succès je crois..

puis c’était à l’âge bête..la mode c’était le chignon à la farah diba…les dreadlocks de maintenant …on crêpait les cheveux comme les nids en sucre de pâques…j’avais pas le droit bien sûr…mais les tournants de rues..;de jardins…pour moi étaient mes salons d’habillage…j’enlevais mes socquettes..dessinais une raie sur mes jambes pour faire croire à la couture d’un bas….je crêpais avec conscience chaque mèche de cheveux pour être la pahlavi…vous dis pas le martyr pour remettre en état le midi et le soir…

j’ai eu des boucles avec des bracelets…des bandeaux..des turbans…;des foulards..des peignes..;des barrettes…des serres-têtes en diadèmes..et des couleurs…blonde platine avec coupe GI..rousse comme irma mais pas douce..blonde scandinave..suédoise..méchée comme ça se faisait à bordeaux et dans les beaux quartiers..j’ai eu ma tête « drôles de dame » qui me faisait dame de l’armée du salut chantant jingle bells la cébile à la main …j’ai toujours eu les cheveux en pétard…c’était pas ma séduction…ce mouvement de la main pour écarter la chevelure comme un éventail.. ou épars sur l’oreiller… ça doit marcher à tous les coups….ou encore dans pretty woman..quand il est vertige de sa vie dans l’escalier et qu’elle va le rejoindre…savez-vous ce qu’elle fait en premier…bien avant se jeter dans ses bras…elle défait ses cheveux attachés ….ouais…je crois que là..tout s’explique..moi..mes cheveux ils étaient pas faits pour être fendus en quatre…

t’ème et pas

je n’aime pas ton âge

il est si près du mien

je n’aime pas tes rêves

j’aime tes lèvres et tes mains

je n’aime pas ton visage

il est si loin du mien

je n’aime pas tes mains

j’aime tes lèvres sur mes mains

j’aime tes mots sur mes rêves

tes doigts croisant les miens

j’aime tes mots dans ma tête

j’aime tes lèvres et tes mains

je n’aime pas tes dogmes

tes écrits pour les autres

je n’aime pas toi

j’aime mes lèvres sur tes main

quand la messe m’amuse

pour écrire poétique

il faut compter avec ses doigts

comme pour les notes de musique

mais le poète au hasard

dans un rythme bien bancal

en canards solfie sa joie…

alors diafoirus bavarde

apocope syncope

et be-bop se téléscopent..

quand élide

zigzagure

hiatus en césure

pair impair

la longue et l’ouverte

passe

celle de l’inerte

qui disgrâce

le E fermé

dit le muet…

il y a même

dans la prose

des pairs planqués qui sont muets..

alors on scribouillarde

des mots

à côté d’autres mots

des fois ça veut rien dire

juste là pour séduire

oh ! poèmes de mots

md….

vieille âme

re un n’ylire… corriger l’idée qui fait le sentiment… corriger les mots du coin de la table… les zigzacs qui font orage… le soleil bien sûr n’allant pas à l’émoi…

Vieille âme
aux lèvres fraîches
des temps interstellaires
aux baisers rougissants
des vieilles jeunesse,
laissez-moi sur vos lèvres
à y perler le sang
doucement vous faire mal

Vieille âme
combien de traverses
et d’orages
de livres et de pages
de cercles dans l’espace
pour étancher
sur vos lèvres
mes soifs immémorielles

Vieille âme
autour de l’alliance
les mots font silence
ne parlez
qu’en baiser de la langue des signes
et de ce sceau labial
séchez à jamais
le sel marial des larmes.

humeur….

journées de novembre… les pousses vertes essayent comme les oisillons de percer les bourgeons . rien… sauf …il y a un an la Russie sur les accords de Minsk a agressé kiev dont à sa tête flambe un queutard ayant fait notoriété dans les Pandora papers.. un trouduc de province qui écorne le mec des amitiés particulières façon sans talent de Bourdieu flambant finkielkraut… un boomer pas tout à fait boomer fait du Tik tok politico sur youtube…ouais c’est pas mal pour moi…la ménagère de plus….mais pas la cible… megarbane avec ses merdes sponsorisées pharma fait plus d’adhésion…. on parle beaucoup de mame claude une taularde qui drive les chiens en chaleur sur les gardons de !’année..on est loin de mata hari des hetaïres grecques ,.. aujourd’hui on est dans le woke..le transgenre les carnets d’adresse des meilleurs sculpteurs comme McCarthy… et les affaires de famille… j’en bavasserai plus tard… les pauvres sont encore plus pauvres…l’insee démontre l’inverse… sais pas comment il fait ses calculs… princesse de l’empathie apprend à fuguer…elle est coincée…poignée trop haute… partie remise à quelques centimètres… intelligence du discours du mec sur qui je n’aurais pas misé un penny à son premier césar..oui..c’est ça le cinoche !!! les connasses restent dans leur rôle..les lèches frites sont agglutinées près l’institution..histoire de subventions… tout est à sa place… même les ovnis qui « lumièrent » la propagande des gogos… les temps de maintenant…qui ose le mensonge au temps du carême.. et qui a répondu présent aux trois tentations de satan… les dupont des brèves de comptoir…Bill Gates a racheté Heineken et le blanc est vendu à prix d’or aux enchères de beaune… quant à l’eau si l’on croit encore la parole papale. c’est la guerre mondiale de demain… et n’oubliez pas… la charité c’est l’injustice… md

pas la peine de se cacher…

de chez les tweet du jour

allo…

– bon mckinsey qui gère aussi le fonds de pension de pfizer vient de déléguer chez cette même fripouille un de leur consultant aamir malik au poste prestigieux de directeur de l’innovation…

– le pauvre nadal terrassé en plein match… j’espère qu’il n’était pas à sa troisième piquouze…

– total il achètera plus de gaz aux russes mais fin 2022… les écolos se tapent de joie sur le ventre… ils en ont rien à fiche que l’on achète du gaz de schiste (le plus polluant et qui détruit la planète)

allez les écolos de mes deux… vous trouvez pas que vous avez bonne mine nous parler colonisation… et vous battre pour la sauce tomate épinglée la voiture avec chauffeur et le 5 pièces HLM dans le 5ème

– L’ambassadeur de chine aux états unis refuse de condamner les actions de la russie en ukraine

le japon lui il soutient biden because il profite de ça pour récupérer certaines de ses îles officiellement russe depuis 1945

– sur france bleu macron remet les tickets de rationnement à la mode… ça va faire chic payer ses douceurs chez ladurée avec… et je te dis pas le marché noir… allez les BOF une autre occasion de se faire des couilles en or… le grand malade pour le fric il perd pas le babarot…

– et revoilu la covid… ça a pas duré longtemps laisser aux gens de penser un peu par eux-mêmes… j’ai vu gesticuler la crémieux… la josiane dans la figure de l’homme qui rit pour les inoculats à fric et à mort..

juste un moment encore chezhumains..

mes dentelles trouées

mes dentelles trouées.. mon cashmere rouge que j’adore que je traîne depuis des années au moins plus de 30 ans… plein de trous et ce sont pas les mites..c’est l’usure du temps qui glisse sur moi mais pas sur mes pulls… impossible d’en faire un peille pour lustrer mes bottines.. j’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer à la pensée de m’en défaire… me souviens plus comment il est né à ma peau… un voyage en irlande.. une solde chopée dans un tas de non couleur… je l’ai aimé à la première caresse… doux comme un doudou.. et j’ai crapahuté avec dans ces années d’avant… tombant sur des pantalons, habillant des jupes, noué à la taille en randonnée, enlacé sur les épaules au frisquet du soir ou de l’océan… quand je me fringue j’achète au moins 3 tailles au-dessus et plus si je trouve… façon katharine hepburn dans les spencer tracy… ou des restes de ma mère… elle filait pas nos vêtements à la suivante.. alors ils devaient durer au moins trois ans… neufs pour la messe… ensuite pour les promenades et ils terminaient par tous les jours à l’école…j’ai eu un trench que mon mari en douce? en catimini a jeté tant je lui faisais honte tellement « qu’il y avait plus de reprises que de tissus »… et je l’avais sauvé de la poubelle en le repêchant.. j’ai des tee shirts tellement troués que l’on dirait qu’ils sont en dentelles prêts à être emportés par les poignées de porte quand je m’y accroche très speed et qui font dire à caro quand elle passe « j’adore tes dentelles » !!! suis pas shylock.. mais j’ai la peau de la princesse au petit pois.. et ce coton fait osmose et je ne retrouve pas le même.. … j’ai eu une voiture « l’oeuf » tellement sparadrée qu’elle faisait l’admiration des touristes à la cité… ils la prenaient même en photo… pensant peut-être à un vestige de l’inquisition… et puis j’aime mes doudous… quand ils sont moi… sentent moi et comme dirait cette fameuse italienne « je les aime tellement que je vais m’épouser ». md

le soufflet

…sur la crique de elbulli..pas encore ferran adria..je tenais gazette ..il y avait miette, pierre, jean loup monique..pepe et les autres de la ronde de nuit.. au premier verre de la journée vers 16 heures, heure où le soleil tapait dru, jaune en haut de la mer bleue bleue comme sait colorier la méditerranée avec un peu d’écume blanche sur les rochers lie de vin avec les ombres .. quelques parasols ouverts sur des mi-chaises mi-fauteuil… j’avais tous les jours des invraisemblables vrais..et je pouffais avec eux de mes racontes un peu vacances pour les copains…j’avais dragué (je l’avais aidé dans son chant de sirène) un journaleux du canard du 66 qui existe toujours, mais plus avec les chiché connu à paris.. amusant débonnaire..navigant dans la pub.
.il était blond comme je les aime j’ai plein de tics qui se répètent..donc blond, doré, pas très haut..mais suffisamment..et après avoir attendu le petit jour en écumant des verres, des bisous dans le cou…légers sur les lèvres…parlant syllabique..et en même temps que tout ça, je suis dans son lit d’un appart sais plus rosas ou cadaqués loué par le journal pour la saison des potins si peu people comme on dit maintenant .
.peu de faits divers dans le coin.
.dali n’a jamais passé les tentacules d’une méduse au cou de gala parce qu’elle n’aimait pas les roubignoles de sa piscine..henri françois rey vivait au grand air trainant un peu la nuit pour se rafraichir l’inspiration.. johnny servoz gavin trainait ses peurs et même le petit bruel n’était connu que parce qu’il était l’amoureux de la fille pan oli mais peut-être plus de sa moto…-revoit mon fils avec sa malaguti qui saluait les motards sur la route de la mer nous expliquant, papal, que c’était religieux le signe de la main entre les gros culs et sa 50 rouge..;
..j’aimais sa peau…aime les peaux imberbes.. et les enchevêtrements dans des accélérations de souffle ..de retenues de gémissements… d’équité du plaisir..et une certaine tendresse dans la moiteur des gestes…
épuisé..repu.. il s’est endormi quand le soleil tapait déjà dans la blancheur des draps… en catalogne..la lessive se fait à la javel…blancheur virginale sur les fils d’étendoir bénie par l’astre éloignant tous les maléfices des blessés de la guerre civile…des morts…des fautes gourgandines à l’hymen…il s’est endormi…respirant doucement… la tête sur son bras…faisant fi de moi…pas habituée à cette fatigue indifférente… et n’en revenant pas…qu’il osa s’endormir loin de moi… dormir tout court… me suis levée douchée habillée sauvée.. la moutarde au nez..les bruits de moi sont restés silencieux à son sommeil…
me souviens plus qui riait le plus fort quand je racontais cela…mais me souviens du soufflet de ce monsieur éructant la peur de sa vie ne me trouvant odalisque au pied de son lit ou à ses pieds. à son réveil .que jamais au grand jamais on ne lui avait fait un coup pareil…avait-il été si nul que ça..il avait échafaudé en pisseur de copie les pires scénarios me concernant..et se réveillant en pire des crétins devant ma cour outrée..n’acceptant pas le soufflet mais réalisant tout à coup le ravin des amours charnelles..
..nous ne l’avons plus revu…il était mignon. .il s’était endormi m’oubliant…

meurent les herbes

julie

 

meurent les herbes
et les gerbes
et les fleurs
et cet heure
qui a pris ton coeur
pleure
pleure
le vent des peines
pleure la mienne
j’ai mis en terre
mon enfant
et le sorcier blanc
n’a pu rien faire
sans souffle
le hautbois
ne chante pas
tu es au ciel
et à la terre
quand me reste
le vent des peines
et ton souffle
céleste
qui chante
dans les hautbois
du sorcier blanc md

d’où  le texte de R.C. Décapiter les fleurs du jardin