pour écrire poétique
il faut compter avec ses doigts
comme pour les notes de musique
dans un rythme bien bancal
en canards solfie sa joie…
alors diafoirus bavarde
apocope syncope
et be-bop se téléscopent..
quand élide
zigzagure
hiatus en césure
pair impair
la longue et l’ouverte
passe
celle de l’inerte
qui disgrâce
le E fermé
dit le muet…
il y a même
dans la prose
des pairs planqués qui sont muets..
alors on scribouillarde
des mots
à côté d’autres mots
des fois ça veut rien dire
juste là pour séduire
oh ! poèmes de mots
md….